4 films que je ne me lasse jamais de revoir !

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Hello mes chats !

Aujourd’hui, je vous retrouve pour un article consacré aux quatre films que je ne me lasse jamais de revoir. Je suis sûre qu’il y en a quelques uns, vous aussi, que vous adorez regarder régulièrement, juste au cas où vous auriez oublié une réplique ou deux (ben oui, on ne sait jamais !). Une petite piqûre de rappel ne fait pas de mal quand on aime n’est-ce pas ?

Pour ma part, ces quatre films touchent un peu à tous les horizons, bien qu’ils aient, pour certains, des points communs assez sensibles. Mais je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir mes chouchous !

Origine – Gin-iro no kami no Agito (2006) de Keiichi Sugiyama

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Les héros  de notre histoire essayent de vivre en harmonie dans un univers post-apo, suite à une expérience en laboratoire sur la lune qui a mal tourné. Pour vous résumer simplement l’idée, ce film est la personnification de la vengeance de la nature sur l’homme. Les rôles sont inversés. Ce ne sont plus les humains qui ont le contrôle de la nature, mais la nature qui impose son dictat. Les esprits de la nature ont réussi à prendre le dessus sur les hommes, et certains essayent de renverser la vapeur.

Je crois que je suis tombée amoureuse de ce film d’animation japonaise dès l’opening. La musique est en effet très surprenante et colle parfaitement avec les images. Ça m’a tout de suite plongée dans le bain, au point de me dresser les poils des bras. Mais vous jugerez par vous-même (après je serai peut-être toute seule dans mon délire mais bon tant pis ! J’assume !).
Le thème est également très intéressant, surtout à notre époque. Je pense que c’est l’un de mes préférés sur le sujet, avec Nausicaa de Miyazaki.


Le roi des ronces (2010) – King of thorn de Kazuyoshi Katayama

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L’histoire commence avec l’apparition du virus létal Médusa, en référence à la Gorgone Méduse qui transformait quiconque la regardait en pierre. Et c’est justement ce que fait ce virus en attaquant les cellules humaines. Il n’y a évidemment pas de remède, la compagnie privée Véga sélectionne 160 personnes atteintes de Médusa et les place en sommeil cryogénique, le temps que la science trouve une solution à ce fléau. C’est ainsi que Kasumi et Shizuku, deux soeurs jumelles, se rendent au lieu de la cryogénisation. Kasumi est la seule à pouvoir en bénéficier. Lorsqu’elle se réveille, seulement deux jours plus tard, le complexe est envahi par les ronces. Et c’est là que commencent les ennuis.

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Encore un film d’animation japonaise. Me connaître c’est forcément savoir que je suis loin de ne regarder que des films ou des séries. En fait, je n’en regarde quasiment jamais. Donc ! Revenons-en au Roi des ronces. A la base, il s’agit d’un manga prépublié entre octobre 2002 et 2005 par Yūji Iwahara. Le film n’est sorti qu’en 2010. Honnêtement, j’ai dû le visionner plusieurs fois pour bien saisir tous les tenants et les aboutissants. Surtout à la fin, qui est vraiment surprenante. On reconnait bien là l’esprit parfois complexe des créations japonaises, mais ce n’est pas pour me déplaire. Autant vous dire qu’il m’a également tiré des larmes (et ma sœur est partie en gros sanglots à la fin la première fois qu’elle l’a vu). J’aime beaucoup le parallèle fait avec La Belle au bois dormant tout au long du film. Il lui apporte une sorte de cachet.


Equilibrium (2003) de Kurt Wimmer

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Notre histoire se passe à Libria en 2070. Après un holocauste nucléaire, les survivants installent une nouvelle autorité afin de remettre l’humanité sur les rails et de vivre dans la paix et l’harmonie. Ils considèrent que leur déchéance a été causée par les sentiments et la sensibilité humaine (la haine, la violence, la colère). Ils en viennent donc à bout avec un traitement drastique : le prozium. Cette substance neutralise tout simplement toute émotion, qu’elle soit positive ou négative. Nul ne ressent plus rien. Une société pseudo-religieuse s’installe alors, régie par le Père, et dont les soldats, les ecclésiastes, sont employés à traquer toute personne ne se soumettant pas à l’Ordre des Tetra-Grammatons.
Tout au long du récit, on suit le parcours de John Preston, qui, contraint d’éliminer son coéquipier déviant émotionnel, en arrive finalement à se rebeller contre le système auquel il se vouait corps et âme.

J’ai tout bonnement adoré ce film. Parmi les trois que je vous ai déjà proposés, chacun d’eux pourrait se passer dans un futur plus ou moins proche (même si pour les deux premiers il faut quand même un peu [beaucoup] extrapoler). Equilibrium ne déroge pas à la règle. Cet univers post-apo est particulièrement réaliste. Le raisonnement n’est pas si bête (même si évidemment ce sont nos sentiments, nos émotions, notre sensibilité et notre personnalité qui font notre richesse). John Preston est un personnage très intéressant, et Christian Bale l’interprète parfaitement. On le voit éprouver toutes sortes d’émotions et ne pas comprendre ce qu’elles sont, à quoi elles correspondent. C’est vraiment fascinant. A voir absolument !


Black Swan (2011) de Darren Aronofsky

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On suit le parcours de la jolie Nina, ballerine au sein du New York City Ballet. Le directeur artistique, Thomas Leroy, choisit Nina pour interpréter le rôle titre de leur nouveau spectacle « Le Lac des Cygnes », évinçant par la même la danseuse étoile Beth Mcintyre. Nina est parfaite dans le rôle du Cygne blanc, avec sa pureté et sa grâce naturelle. Mais le rôle du Cygne noir, sensuel et envoûtant lui pose soucis, contrairement à sa rivale Lily qui est dans ce rôle comme un poisson dans l’eau. La rivalité qui s’installe entre elles va pousser Nina à explorer son côté obscur, non sans qu’elle ne risque de s’y brûler les ailes…

Enfin un film de danse qui sort de toutes les propositions gnan gnan qui avaient pu être faites jusqu’à présent (vous savez ? le cliché de la petite danseuse sans talent (ou avec) qui débarque dans une nouvelle compagnie, qui doit gagner un concours et qui en profite pour tomber amoureuse du beau gosse du film, qui gagne son trophée, patati et patata). Ici, on est à cent lieues de ce type de délires rocambolesques (même si, évidemment, j’adore quand même ! #romantismepower), mais cela ne nous empêche pas de toucher de très près à la folie.

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On suit tout au long du film les (très) multiples traits de personnalité de Nina, qui n’est peut-être pas la petite danseuse innocente qu’elle parait être à la base, et on assiste à une véritable descente aux enfers psychologique pour notre héroïne. Je gage que vous aurez besoin de plusieurs visionnages pour saisir toutes les facettes de son personnage. A chaque fois que je regarde ce film, je découvre de nouvelles choses que je n’avais pas vues jusqu’alors. Le jeu de Natalie Portman est juste ahurissant. Mais ça, on s’en doutait pas vrai ? (#FanInside) Et puis la fin me met systématiquement les poils… Enfin, vous verrez !

Crédit photos : Wall Alphacoders.

Et voilà ! J’en ai terminé avec ces films que je ne me lasse pas de revoir. Ils ont tous les quatre une identité très forte, très personnelle, et sont particulièrement riches au niveau de l’histoire, de l’ambiance, du fond. Je pense que vous ne vous ennuierez pas si d’aventure vous les regardiez.


Connaissiez-vous ces films ? 

Je vous souhaite un très bon visionnage !

Signature

12 réflexions sur “4 films que je ne me lasse jamais de revoir !

  1. Je n’ai jamais vu les deux premiers films que tu nous présentes et pourtant c’est exactement mon type d’anime, de ceux qui me font pleurer et m’émerveiller en même temps.
    Ils filent directement sur la liste des films à voir ! Merci ♥

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  2. Coucou, je m’intéresse beaucoup au films d’animation japonais depuis que j’ai vu ‘Le voyage de Chihiro’, du coup je vais aller voir les deux que tu a cité. Tu en aurais d’autre à me conseiller ?
    J’ai pas vraiment aimé Black Swan moi mais je sais pas vraiment pourquoi, faudrait que je le revois pour me refaire un avis peut être ^^

    Bisous !

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    • Hello !
      En film d’animation tu as Ame et Yuki les enfants loups qui est top aussi et que j’aime beaucoup. Pour le reste je regarde plus d’animés que de films d’animation.
      Pas mal de mes connaissances ont été mal à l’aise en regardant Black Swan. Moi aussi au premier visionnage mais ça s’est tassé dès le deuxième.
      Bisous

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  3. J’adore Black Swan je l’avais vu au ciné, Super casting ! l’histoire est dingue, quelques scènes font flipper quand-même 😀
    oh moi qui adore Christian Bale je n’ai jamais vu Equilibrium je le connais mais seulement de nom, je le note 🙂 j’aime bien les films post – apo style Mad Max, la planète des singes, New York 1997, 🙂
    gros bisous ma belle ❤

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  4. J’avais adoré ‘Le Roi des Ronces’, c’était une très belle découverte ! Et j’adore ce genre de fins 🙂
    ‘Black Swan’ m’avait mise très mal à l’aise, je pense que je l’apprécierai plus si je le regardais de nouveau. Je n’ai pas vu les deux autres films, ‘Origine’ je ne connais que la musique d’intro, et l’histoire de ‘Equilibrium’ me plaît beaucoup ; ça me fait deux films à regarder ! 🙂

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