Bon. Je vais nuancer mon propos (Salut mes choups !). J’aime la neige. Mais sous conditions ! Mais avant de développer, je vous replace un peu le contexte.

Il neige = C’est l’univers post-apo sur les routes

Parfois, quand l’hiver vient (#GoTPower), j’envie un peu les gens qui habitent à la montagne. Je pense que pour eux, vivre avec la neige ça doit être à peu près aussi simple et naturel que de respirer (dîtes moi si je me trompe hein). Ils en ont tous les ans, ils ont le matos sur la route pour faire avec. Même si, parfois, ce n’est pas forcément fun, ils ont l’habitude. Ça fait partie du paysage, du train train hivernal.

Vous avez déjà vu comment ça se passe en Région Parisienne ? Si je vous dis déjà que dès qu’il pleut un peu fort les gens ne savent plus conduire, que pensez-vous qu’il se produise quand il neige ? Et bien déjà, les déneigeuses vous pouvez oublier hein. Du moins au début. Je me rappelle de cette année où la neige nous est tombée dessus et où on a complètement été paralysés.

Deux heures pour faire un trajet de dix minutes en ville, c’est le temps qu’il a fallu à monsieur Choup pour venir me chercher à la gare à l’époque. Et moi, j’ai eu de la chance d’arriver jusque là, parce qu’au début, le gars de la sncf nous avait dit « c’est mort on n’avance pas ».

En clair ? Trois centimètres de neige et c’est le branle-bas de combat assuré. Les bouchons, la panique, les accidents à tous les coins de rue, les rampes de parking des résidences qui ne sont pas salés et où tu te demandes si ta voiture va finir fracassée en bas ou sur les côtés (ça sent le vécu). Bref ! La chaos. Ça c’est ce qu’on a sur Paris (encore que dans la capitale ils gèrent pas trop mal, ce qui est loin d’être le cas en banlieue, vous l’aurez compris).

Il neige = Je ne peux pas aller travailler

Le second point découle en fait du premier. Vous avez toujours une période d’un ou deux jours durant laquelle la route est paralysée le temps que les organismes concernés fassent leur job et évacuent la neige.
Je prends la voiture pour aller bosser. La voiture et moi c’est loin d’être une histoire d’amour voyez-vous. Si j’ai eu mon code du premier coup (#labûcheuse), j’ai passé mon permis cinq fois avant de l’avoir (si si, le fléau du créneau, ça se contrôle pas). Donc vous imaginez que quand il neige, je ne suis pas à l’aise. Si les routes ne sont pas praticables, je ne vais pas travailler. Vous pourriez me dire que du coup c’est mon problème. C’est sûr. Mais quand je vois les guignols sur la route à ces moments là, ça donne pas envie, croyez-moi.
Donc, je disais, je ne vais pas travailler, le temps que je puisse à nouveau rouler. Seulement ben, je suis payée à l’heure faire. Donc en clair, si je ne vais pas bosser, je ne suis pas payée.
Sur un smic, quand tu rates des heures, ça va vite !

Bon, à côté de ça, la neige c’est vraiment quelque chose que j’aime beaucoup. Pendant le week-end, ou quand on part en vacances, c’est complètement dépaysant. Car on n’en a quand même pas souvent, alors du coup, quand c’est le cas, on en profite. Batailles, balades (j’ai de super bottes pour la neige qui gardent les pieds au chaud et au sec, la base quoi), bonhommes de neige. C’est top ! Et j’en garde d’ailleurs de très bons souvenirs d’enfance.

Cette année, petit bonus avec Fox qui ne l’a jamais vue puisqu’il est né en septembre (oui MF, je vous « bassine » encore avec la boule de poils haha). Hâte de voir comment il va réagir si cela devient tout blanc. Car il faut avouer que c’est quand même magnifique, bien que dans le contexte « région parisienne molle du bulbe » cela puisse vite devenir compliqué.

Donc voilà, pour résumer, je fais partie de ces chieuses qui aiment la neige, mais juste quand ça les arrange !
Et vous ?

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